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Noréas de Hama

摘要: Description  La rivière Oronte, de son nom assyrien Aranton , conserve de part et d'autre de son parcours à partir de la région montagneuse de Baalbek au Liban o elle prend nais

Description

  La rivière Oronte, de son nom assyrien « Aranton », conserve de part et d'autre de son parcours à partir de la région montagneuse de Baalbek au Liban où elle prend naissance jusqu'à la Méditerranée à 30 km en aval de la ville de Latakié, les vestiges d'un nombre considérable d'anciens petits lacs, retenues d'eau, barrages canaux, aqueducs, ponts, terres irriguées, cités disparues ou encore vivantes et noréas dont seule la ville de Hama traversée par la rivière détient encore quelques importants spécimens (au nombre de dix-sept) qui font désormais partie intégrante de son paysage urbain et qui consacrent sa renommée mondiale.

  Le nom arabe de l'Oronte « El- c Assi » qui signifie « le rebelle » est expliqué au XlIle siècle par Yaqut al-Hamoui ( de Hama) du fait que cette rivière, contrairement à la plupart des rivières, circule dans le sens Sud-Nord et par Abu'l Fida du XIV e siècle par l'usage de la roue pour faire monter l'eau a rebelle » et la distribuer dans la ville et la campagne.

  Dans la campagne, sur les deux rives de l'Oronte, se trouvent en effet les "Azwar", terres très fertiles plantées de divers arbres fruitiers et irriguées jadis par le système des noréas, une, deux ou plus pour chaque "zùr" selon la superficie du terrain et les besoins en eau. Malheureusement, il ne reste plus grand chose des noréas des Azwar, ce qui ajoute à la valeur de celles de Hamas qui demeurent uniques, pas seulement sur l'Oronte et en Syrie, mais probablement dans le tout monde.

  La noréa est en effet un mécanisme qui permet d'élever l'eau de la rivière grace à une roue en bois plus ou moins grande installée au bord de la rivière et dotée de caissons en bois qui se remplissent d'eau chaque fois que la roue s'enfonce dans le liquide et qui se vident quand ils se trouvent au sommet, en déversant leur contenu dans un bassin ou un aqueduc qui véhicule l'eau aux endroits désirés.

  A Hama les noréas ont un diamètre qui varie entre 10 et 12 mètres ; certaines peuvent atteindre les 22 mètres. On leur attribue souvent des origines médiévales arabes (en arabe na' ùra), mais il est aujourd'hui certain qu'elles ont existé bien avant comme l'atteste une mosaïque de 469 J.C. trouvée à Apamée sur laquelle est dessinée une noréa dont la ressemblance est des plus frappantes avec celles de Hama.

  Mue par la puissance hydraulique du cours d'eau, les noréas de Hama se distinguent de celles qu'on voit encore dans plusieurs régions du monde où la force de rotation est soit animale (bœuf, chameau...) soit humaine, et où les godets en terre cuite ou en cuir remplacent les caissons en bois ; elles se distinguent surtout par leur gigantisme et par le complexe système hydraulique qu'elles engendrent : bassins, aqueducs, canaux d'irrigation souterraines, barrages, ponts...

  Les noréas de Hama continuent à fonctionner d'une manière saisonnière (elles s'arrêtent pendant la saison sèche quand la rivière est au plus bas de son niveau). Plusieurs sont datées et attribuées à des princes ou des gouverneurs qui les ont aménagées pour l'irrigation de leurs propriétés ou pour l'approvisionnement des palais, demeures, mosquées, hammams, caravansérails... Celle appelée la Ma'muréyya est datée de 1453, a un diamètre de 21 mètres et porte sur son extrados 120 caissons en bois. Elle était destinée à alimenter plusieurs jardins et parcs, neuf mosquées, quatre hammams et cent puits. La Muhammadia est la plus anciennement datée (elle date de 1361), et la plus grande de Hama (22 mètres). Elle était destinée à alimenter la Grande Mosquée, le hammam ad-dhahab, des jardins et des habitations du quartier. Le mot dùlab (roue) remplace parfois celui de na' ùra dans certaines inscriptions de fondation.


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